Description

Ce thé est originaire de Chine, emblématique de la région de Wuji au cœur de la province de Fujian. 

Là où il est cultivé, signifie Thé vert bleu en raison de la couleur de ses feuilles lorsqu'il est infusé. 

Ce thé a une oxydation incomplète(entre 10 et 30%), il est alors situé entre le thé vert  non oxydé et le thé noir complètement oxydé.

Histoires et légendes

Ce thé, cultivé à la main sur des parcelles séculaires et traditionnelles. Il est unique de par ses longues feuilles légèrement torsadées. 

Une légende à propos de ce thé raconte qu'un cultivateur de thé était en train de cueillir ses récoltes lorsqu'il vu un cerf. Motivé à l'idée de chasser ce cerf, il décida de retarder sa récolte au lendemain. Lorsqu'il décida de terminer sa récolte, il fut étonné de voir que les bords des feuilles de thé s'étaient partiellement oxydées et cela dégagea un arôme surprenant. Ce thé, avec un goût nouveau, était sucré et sans amertume. Ce monsieur, qui se faisait surnommer Oolong, créa un nouveau thé ce jour-là.

Naissance d'un grand thé

La première exportation de ce thé s'est effectuée en Europe au début du 19ème Siècle. L'ambassadeur britannique en Chine dédia du thé Oolong à la reine Charlotte. La reine fut séduite par ce thé. À la fin du 19ème siècle, il fut exporté principalement vers les États-Unis. La production de ce thé s'agrandi vers Taïwan proposant  un thé plus fort et corsé que celui présent  dans la région de Wuji : il se rapproche davantage du thé noir.

Du fait d'une demande mondiale grandissante, la culture du thé Oolong s'est étendue jusqu'à Ceylan au Sri Lanka.

Technique et travail du thé

Les feuilles de thé sont cueillies lorsqu'elles sont charnues mais pas encore mûres.

La première étape consiste à flétrir les feuilles : faire sécher les feuilles, souvent de manière artificielle. Cette opération est réalisée directement après la cueillette. Cette étape a deux utilités : la première est de rendre les feuilles malléables, il permet également la réduction de certains arômes végétaux et le déploiement de nouveaux.

La deuxième étape est le séchage, avec au préalable, un roulage de feuilles avec une machine ou à la main, plus ou moins important. Le roulage peut être réalisé de différentes manières en fonction de la variété souhaitée, la feuille peut être roulée en perle, froissée ou encore torsadée.